A la suite de la bataille de Crait la Résistance n’est plus ou presque. Luke est mort. Le premier Ordre a pris le dessus et Ren est devenu le suprême Leader.
Ils sont tous épuisés, physiquement et mentalement. A bout ! Mais gardent espoir.
Il est temps, désormais de trouver des forces vives afin de continuer le combat.
Leia décide alors de monter une équipe tout d’abord composée de l’Escadron Black avec pour mission de partir à la recherche de potentiels « amis », de soldats mais surtout de leaders et stratèges. Tous écument la galaxie non sans difficultés.
Quelques vétérans, survivants et mêmes anciens impériaux répondent présents.
Mais une équipe, aussi petite soit elle, a besoin de vaisseaux si elle veut mener bataille.
Voilà dans les grandes lignes et sans trop en dévoiler le « Pitch » de ce roman qui fait l'unanimité. Quel plaisir de retrouver tous ces personnages !!
Rebecca Roanhorse fait du gros fan service comme on les aime et ça fait du bien !
Des personnages de la trilogie classique viennent côtoyer ceux de la nouvelle, des liens avec les films, les séries, les romans et les comics sont créés… Bref, il y a là une vraie volonté d’intégration à l’ensemble de la saga, de cohérence avec les histoires existantes. C’est un job énorme de documentation fait par l’autrice, et on ressent une belle passion à l’univers de sa part.
Depuis quelques temps j’avais l’impression d’un certain lissage dans l’écriture des différents romans déjà parus. Un lissage que je mettais sur le compte d’une volonté de toucher une cible plus large, plus familiale qu’à l’époque de l’univers Légendes. Avec Renaissance je retrouve (un peu) cette écriture plus poussée dans les enjeux et les personnages, dans les descriptions de la dureté de l’époque aussi. (Et oui ce ne sont pas tous des tendres !)
J’ai retrouvé dans ce roman tout ce que j’aime de Star Wars. Certains lui reprocheront peut-être le rôle secondaire de Rey. De mon côté ça ne m’a pas manqué. J’ai au contraire apprécié que Rebecca Roanhorse se concentre sur les autres personnages.
Et même s’il m’a manqué un petit quelque chose à la fin, un bout d’histoire qui me ferait dire « Wouhaou » avec un grand sourire béat, Renaissance est un roman enfin plus mature que ce que j’ai pu lire précédemment et ça fait du bien.
Une belle réussite. J’en redemande !