Le péril de la Reine a beau être le second tome d’une petite trilogie jeune adulte, il se place pourtant, chronologiquement, en amont du précédent roman L’ombre de la Reine.
Ici Padmé devient Amidala. Les élections ont parlé. Elle devient la nouvelle reine de Naboo à tout juste 14 ans.
Au fil des pages on la voit apprendre à jouer son personnage de reine Amidala, réservée, stoïque et mesurée.
Outre l’avis et la stratégie politique, on se rend vite compte qu’Amidala n’est alors qu’un costume, un statut, que les suivantes vont s’échanger pour la sécurité de Padmé.
Padmé se révèle d’une intelligence et d’une maturité étonnante malgré son jeune âge et on en oublie presque que ce n’est qu’une adolescente
Dans cette première partie l’autrice s’attarde aussi sur le recrutement des suivantes. Toutes avec des compétences et des spécialités qui font plus ou moins défaut à Padmé.
Mais c’est sans compter sur la volonté de la reine de les mettre toutes les 6 au même niveau. chacune apprenant aux 5 autres ses propres connaissances.
S’il faut qu’elles soient interchangeables alors autant aller jusqu’au bout du concept. La ruse se met donc en place.
Pendant cette première moitié de roman on découvre également qu’une crise alimentaire (céréalière) est déjà bien installée. Gros dossier à traiter à peine arrivée au pouvoir.
La seconde partie du roman s’attaque à la « période » Menace Fantôme en pleine crise avec la fédération du commerce et le début du blocus de Naboo.
Malgré la vision de Padmé et de ses suivantes c’est peut être la partie que j’ai le moins apprécié.
Ça va très vite. On saute de scène en scène.
Et même si on découvre comment le siège a été vécu sur Naboo, j’aurais bien aimé que ce soit plus poussé, plus introspectif, qu’on comprenne un peu plus la dureté d’une telle situation.
On y retrouve bon nombre de personnages de la menace fantôme et E.K. Johnston apporte pas mal de compléments à l’Episode 1.
Seul ombre au tableau le côté trop ado de l’ensemble. Et c’est vrai que quelques passages un peu trop « midinette » m’ont fait décrocher.
Mais comme je l’ai déjà dit, je ne suis pas la cible et je pense que de nombreux jeunes pourront trouver leur compte et d’identifier à Padmé.
Au final ce qui fait la force de ce roman comme du précédent c’est tout simplement son personnage principal.
Padmé se révèle être une personnalité forte et une politicienne d’envergure.
Avec un style simple et fluide, E. K. Johnston signe à nouveau un roman sympathique qui se lit vite et on passe un agréable moment de lecture.
Bon, pour moi, le meilleur « préquel » de la Menace Fantôme reste Vent de Trahison de Luceno, côté légendes. Mais chhht