Il aura fallut attendre mais le voilà enfin, le troisième et dernier tome de la trilogie.
Franchement ça n’a pas été simple de se remettre dans l’intrigue. Pocket fait du très bon travail depuis quelques année maintenant mais j’avoue que le temps écoulé entre le tome 2 et 3 m’a semblé un peu long.
J’avais laissé le second tome avec un twist final inattendu :
- Spoiler:
Yrica Quell retournant auprès de Soran Keize et son escadron de l’ombre. Freed rebattait alors les cartes et générait chez le lecteur le fameux « Mais NOOOONNN !!! ».
Ce troisième et ultime tome de la série reprend l’ensemble des mécanismes déjà commentés dans mes précédents avis.
Un fonctionnement qui a fait ses preuves et qui réussit à l’auteur. On n’est pas dépaysés.
Comme dit précédemment, le point fort d’Alexander Freed est aussi son plus gros défaut.
C’est un conteur hors pair, qui sait décrire les scènes d’action militaires comme personne et développer ses personnages de manière brillante.
Ici, qu’il s’agisse des impériaux ou des rebelles, le casting est au complet et on apprend à nouveau beaucoup de choses sur eux.
Même les seconds rôles sont approfondis, ce qui est assez rare pour être souligné.
L’agréable surprise venant de la forte présence du personnage de Hera Syndulla. C'est vraiment chouette de la voir à l'œuvre.
Mais l’auteur est aussi capable de se perdre dans de longues phrases et descriptions.
Et du coup ce roman de près de 700 pages souffre de nombreuses longueurs qui peuvent faire décrocher.
Honnêtement on aurait pu avoir un roman un peu plus court et du coup un récit bien plus tendu dès les premières pages.
Dans la première partie justement, Freed alterne des chapitres entre le
Délivrance, vaisseau de la nouvelle république, et le
Yadeez, le vaisseau qui héberge la 204e et le fameux escadron de l’ombre.
Le parallèle entre les deux est vraiment intéressant. L’auteur s’attarde sur les similarités dans les fonctionnements, dans les caractères, dans les stratégies. C’est militaire… forcément.
Il prend aussi le temps de reposer un peu de contexte, ce qui est plutôt agréable quand la lecture du tome 2 commence à dater.
Deux autres parties viennent hiérarchiser le récit. Mais il m’est difficile de les aborder sans dévoiler de nombreuses choses importantes de l’intrigue.
Tout ce que je peux dire c’est que le roman prend en puissance et que c’est seulement au dernier tiers qu’il prend vraiment son envol.
Quel plaisir de lecture à partir de là. Accrochez vous car ça vaut vraiment le coup.
Au final,
Le prix de la victoire est un roman fort sympathique, un vrai plaisir de lecture, malgré des longueurs un peu trop présentes par moment.
Mais je le redis : Tenez bon. Ce dernier tome offre un final épique.
Mon côté nostalgique de l’univers légendes a été grandement satisfait.
Alexander Freed a tout compris à l’esprit Star Wars.