Thrawn.
Cela fait maintenant 30 ans que ce nom fait partie de l’univers Star Wars.
Passé de L’univers Légendes au Canon, du roman au petit écran « animé » et bientôt en « live action », ce personnage hors norme bénéficie, tout comme son créateur Timothy Zahn, d’une célébrité incroyable.
Il suffisait d’être présent à Cusset cette année pour s’en rendre compte.
Mais revenons à nos moutons.
Moindre mal est le troisième et dernier roman de la trilogie de l’Ascendance.
Si je ne m’abuse c’est le plus gros roman du canon avec près de 800 pages. Un beau bébé, parfait pour les vacances par exemple !
Il est ici dans sa livrée la plus belle avec à nouveau une superbe illustration de couverture signée Magali Villeneuve !
Normalement ces illustrations étaient destinées aux versions collector des romans aux US mais Pocket a joué la carte de la « fierté nationale » pour notre plus grand plaisir !
Côté lecture maintenant : j’avoue que j’aurais aimé avoir un petit récap’, genre un « previously on Thrawn »
parce que le roman précédent commence à dater et, mine de rien,
les romans de Timothy Zahn sont très très riches. Heureusement, l’habituel fiche introductive est toujours présente en début de roman. Un vrai plus !
Ce dernier tome attaque directement après la fin du tome 2 et on a plaisir à retrouver les personnages qui ont fait la force des romans précédents.
Les tensions entre les familles sont toujours très présentes et quelques changements sont à noter :
- Thurfian est patriarche ,désormais tout puissant dans la famille Mitth.
- Lakinda a été adoptée par l’épreuve dans la famille Irizi et a donc changé de nom : Ziinda
Dès le début du roman on se rend compte que les enjeux ne sont plus les mêmes et que la fin est proche. Zahn ne perd plus de temps.
Le récit en ressort plus dynamique et plus en tension qu’avec les précédents tomes. Les enjeux sont plus présents et plus pressants.
J’ai trouvé que, à part dans les souvenirs, Thrawn n’apparaît pas tant que ça dans le roman. Forcément les erreurs de jugement de la part de ses pairs sont alors nombreuses.
Ses capacités d’analyse et de déduction n’étant pas utilisées… ce qui accentue alors l’urgence de la situation.
Avec cet ultime tome, Zahn met en valeur des personnages de second plan comme Roscu, Samakro ou même Ziinda.
De la même manière Thalias prend un peu plus de place dans le récit et apporte avec elle quelques réponses au sujet de Che’Ri et des Sky-walkers, ou même de la Magys.
C’est d’ailleurs vraiment intéressant comment Zahn aborde l’usage de la Force sans la nommer. (Ceci est une déduction tout à fait personnelle)
Il signe à nouveau un roman ultra riche, comme à son habitude, avec des noms en veux-tu en voila, qu’il s’agisse de planète, de noms de famille, de fonction au sein de l’ascendance, et j’en passe.
Je l’ai dit pour les deux autres et le redis ici. Accrochez vous car ça vaut le coup.
Cette fois ci je n’ai pas ressenti de temps mort ni de longueurs.
Et même si on peut se sentir perdu par moment par les intrigues et les relations complexes entre les différents personnages, tout s’éclaire très vite.
L’écriture de Zahn ayant l’avantage d’être hyper fluide et de rendre l’ensemble très appréciable.
J’ai pris beaucoup de plaisir à lire cet ultime tome très rythmé, où les révélations sont nombreuses.
Pour moi c’est un sans faute. Du très bon Zahn !
Au final Thrawn L’ascendance est une trilogie plus équilibrée que la précédente.