Ce manga rassemble 4 histoires courtes issues du roman éponyme de Ken Liu et illustrées par 4 mangaka.
Rappelez-vous, on en parlait du roman ici :
https://www.galaxie-starwars.com/t10316-luke-skywalker-legendes-pocket-pocheLa première,
Le cimetière de vaisseaux, m'a peu convaincu. Le dessin est peu élégant, un peu brouillon et l'histoire va très (trop) vite avec peu de dialogues.
J’avais préféré la version « nouvelle » qui avait à son avantage l'effet de surprise.
La seconde,
Moi droïde, est un récit sympathique et plus long que le précédent. Le dessin est plus agréable. On y voit Luke en sauveur… mais de droïde cette fois.
Au contraire de sa version roman qui n’était franchement pas très prenante, la version manga apporte un côté ludique et dynamique à l’ensemble.
Et le fait de voir à quoi ressemble Zeta est un vrai plus !
Avec
Le conte de Lugubrious Mote, la troisième histoire, on se retrouve en plein épisode 6 lorsque Luke vient chercher Han chez Jabba.
Un "jiminy" cricket de l’espace lui parle à l’oreille en se faisant passer pour un défunt Jedi.
Ça peut paraître drôle dit comme ça mais finalement Luke en devient ridicule…
Heureusement les dessins, assez classiques cette fois-ci, sont plutôt réussis et les scènes d’action très chouettes.
Quant à
Grand à l'intérieur, et bien nous avons un joli clin d’œil à la scène où Han, Leia et Chewie ont fait atterrir le faucon dans la gueule d’un Exogorth.
Cette fois ci c’est Luke et une biologiste récupérée en chemin, qui se retrouvent à l'intérieur de la bête après avoir suivi une sorte de luciole.
En cherchant comment sortir de cette situation, ils découvriront les signes du passage d'autres personnes.
Peut-être le récit le plus intéressant des 4 proposés .
Voyez ces « Légendes » comme des récits racontés et transmis de manière orale. Impossible de distinguer le vrai du faux.
Chaque narrateur utilise sa « rencontre » avec Luke comme un faire valoir. Ce qui a permis de créer la "légende" de Luke Skywalker.
Est-il si omnipotent qu’on nous le décrit ? Mystère !
Le roman n’était déjà pas indispensable.
Le manga, malgré ses points forts, ne sauve pas, selon moi, le recueil.
Dommage.