Qui dit roman jeunesse dit codes et structure qui vont avec. Une fois que le cerveau s’est mis dans la bonne direction tout va bien
À noter tout de même un long passage de présentation dès le début du roman.
Long mais utile puisqu’il s’agit tout premier roman paru en France de cette seconde phase et que les personnages (tous nouveaux) sont très nombreux.
On s’y perd un peu d’ailleurs. Les reverrons-nous ensuite ? L’avenir nous le dira. L’histoire est composée de 2 sous récits qui se rejoindront.
Nous avons d’abord Une équipe composée de Silandra Sho, Jedi, sa padawan Rooker accompagnés de Dietrix, Obik et 9B, partis à la recherche d’une précédente expédition qui ne donne pas signe de vie.
De l’autre on faisons connaissance avec Dass et son père, Spence, tous deux abandonnés sur Gloam par un explorateur peu scrupuleux.
Il essaient par tous les moyens de survivre sur cette planète hostile habitée par des monstres et de contacter une aide quelconque.
Vous ajoutez à cela un bout de fable écolo (qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe) et une prise de conscience un peu tardive.
Bon là j’ai trouvé que c’était un peur gros et moralisateur. Mais qu’à cela ne tienne, les jeunes lecteurs peuvent y trouver leur compte.
N’ayant pas lu les autres romans VO j’ai un peu de mal à comprendre comment les événements de celui ci vont s’interconnecter avec les autres.
J’ai eu l’impression de lire un One shot sans enjeux plus grand que ceux énoncés dans ce tome. Mais j’espère me tromper. À suivre donc.
Et puis j’avoue qu’on ne ressent aucun décalage qui pourrait être dû à la chronologie. On est sensé être plus loin dans le passé, mais rien n’y fait écho.
Pas de surprise.
Mais je pense que si vous êtes un gamin, ça peut fonctionner. Mann travaille suffisamment son intrigue et le suspens pour que le jeune public puisse être à fond.
Les passages d’attaque des monstres avec Dass et Spence sont plutôt bien menés. Le jeune lecteur ne s’ennuiera pas et sera rapidement immergé par le récit.
Le mystère autour des monstres et du crash du vaisseau de la précédente expédition reste entier une bonne partie du roman.
Par moment ça m’a fait penser à la série de roman pseudo horrifique Galaxie de la peur.
Je sais… ce n’est pas un compliment
C’est pourtant plutôt bien écrit. Le rythme est bon. Les descriptions sont mesurées et très imagées.
George Mann s’en sort bien même s’il n’apporte franchement rien de bien innovant.