Les Vongs ont atteint Coruscant, Jacen a disparu, Jaina est en fuite avec son équipe de Jeunes Jedi après avoir volé le vaisseau de Nom Anor.
La mission d’infiltration est une réussite, mais il y a eu des pertes. Et pas des moindres. Anakin n’a pas survécu.
Après un tel roman que fut
Étoile après Étoile, j’étais réellement en attente, j’avais vraiment hâte de connaître la suite.
10e roman de la série du Nouvel Ordre Jedi, Sombre voyage prend la suite directe, après le drame qui nous a tous chamboulé.
Mais autant le dire tout de suite, ce n’est pas le meilleur malheureusement.
C’est un roman avec énormément de longueurs, qui prend un peu trop son temps sur les intrigues politiques sur Hapès et qui est peu dans l’action.
Et la traduction, un peu hasardeuse, ne fait que renforcer un sentiment de roman vite oublié.
Heureusement quelques points forts sont présents. Le personnage de Jaina tout d’abord qui prend de la consistance, toujours sur le fil entre lumière et obscurité, la présence de Kyp Durron.
Qu’on l’aime ou pas, il donne une coloration particulière aux enjeux côté Jedi et escadron. Comme les autres protagonistes, on est toujours à se demander comment il va réagir, on est un peu sur la défensive.
Et puis bien sur il y a toutes les émotions générées par la mort d’Anakin. Qu’il s’agisse des proches d’Anakin comme de ses parents.
Les liens entre Léia et Han, leurs chagrins respectifs, sont très bien amenés, surtout appuyés par la disparition de Jacen.
Les obsèques d’Anakin sont un des moments les plus émouvants du roman.
Dernier point intéressant à mon goût : la quasi absence des Vongs
(oui je ne les aime pas).
Ça fait du bien un peu de se recentrer sur les autres personnages.
En bref, j’ai plus vu ce roman comme une conclusion au précédent qu’un récit à part entière.
Je suis content de l’avoir lu malgré tout, mais comme je le disais, je pense que je l’oublierais vite.