PRESSE CITÉ : Tempête sur Cestus (Barnes)

Bien décidé à empêcher cette vente d'armes de destruction massive mais craignant qu'une démonstration de force n'entraîne un retour de manivelle politique, le Chancelier suprême Palpatine dépêche sur la planète un groupe d'émissaires, menés par le Chevalier Jedi Obi-Wan Kenobi. Leur mission consiste à convaincre le gouvernement d'Ord Cestus de ne pas donner suite à ses transactions avec la Confédération. " La diplomatie avant tout. " Tel est le mot d'ordre. Mais, en cas d'échec, la République n'hésitera pas à attaquer en force. Une offensive qui réduirait certes en poussière les unités de production de biodroïdes, mais entraînerait inéluctablement de lourdes pertes en vies humaines. Une perspective qui ne sourit guère au sage Obi-Wan, qui commence à se dire que la République s'engage sur une voie bien périlleuse...

Bon… que dire de ce roman… franchement je ne sais pas trop. J'ai tellement été déçu. Roman pas du tout à la hauteur du temps passé à le chercher et de son prix…

La couverture (Obi-wan au regard déterminé, la présence de Kit Fisto pour la première fois dans la chronologie des romans et du Comte Dooku, qui au final n'apparait pas dans le roman…) et les 3 premiers chapitres sont pourtant une belle mise en bouche, très prometteurs. On assiste à une démonstration d'un nouveau type de Droïde, les TJ (pour « tueur de Jedi »), sensibles à la force et donc pourvu de réflexes jamais vu jusqu'ici (pour un droïde bien évidemment).

La suite est plus laborieuse. L'auteur cherche mais ne trouve pas. Le livre est une succesion de sujets qui pourrait être très intéressants mais beaucoup mieux traités, plus tard, par des auteurs comme Traviss ou Miller (« Les clones sont des humains avant tout », « La prise de conscience des jedi face au conflit », « les méandres d'un système politique »,…).
On pourrait y trouver un intérêt toutefois dans la présence de Kit Fisto et d'Assajj Ventress, mais là encore Barnes effleure seulement les personnages qui, du coup, manquent d'épaisseur.

Tout au long des 250 premières pages, l’intrigue est poussive, les personnages secondaires inintéressants. J'ai eu par moment l'impression de lire à nouveau « Tempête intergalactique » : de nouvelles espèces, une situation politique compliquée, pas d'action,…
Et puis il y a un déclic, du rythme, Je me suis dis « ça y est c'est parti ! »… mais non. A nouveau les Jedi négocient, encore et encore, longuement… Il faut alors attendre encore une centaine de pages pour que le récit prenne de l'importance, avec des enjeux, des réflexions, de l'action et un peu de philosophie (constructive cette fois).

Bref, une aventure (c'est un bien grand mot) qui n'apporte rien à l'univers étendu. Si ce n'est que l'on se rend compte d'un autre visage de la république : elle s'occupe des planètes éloignées, pauvres, proches de la sécession, lorsqu'il y a des intérêts en jeu. Ça ne vous rappelle rien ?

Pour info le titre original de ce roman est « The Cestus Deception ». Prémonitoire non ?

d'accord avec toi 5 ans pour le trouver et finir déçu ça saoul pour le prix pas grave je l'ai touché moins de 10 euros donc ça sa passe et très déçu qu'il ne développe ps plus fisto vraiment dommage.

Je dirais sympa sans plus mais loin d'être essentiel.